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Cette courge est appréciée non seulement pour son goût, mais aussi pour sa facilité de culture. Petit tour d'horizon pour découvrir la reine des courges...


C'est en mai qu'il faut entreprendre la culture du potiron, celui-ci craignant le gel. En fonction des régions, on pourra bien sûr démarrer plus tôt. 

Prendre quelques belles graines (celles qui n'auront pas été dégustées grillées aux apéritifs ! ) et en placer 2 par godet, chaque godet contenant de la tourbe et du compost (le potiron est un gourmand, il adore le compost !). Quand les graines germent et donnent de petits plants, on ne conservera que le plus robuste des deux. Quand tout risque de matinée trop fraiche est écartée, c'est le moment de repiquer les plants au jardin (pour les retardataires, on peut aussi semer directement en terre à ce moment). 

Je l'ai déjà dit, le potiron est gourmand, on lui choisira donc une terre riche (fumier et compost sont les bienvenus) et meuble. Il lui faudra aussi de l'eau et de la chaleur pour prendre de belles proportions, un emplacement au soleil est donc bienvenu, mais en lui gardant un sol toujours frais au pied. D'ailleurs, on peut planter un potiron directement sur le tas de compost.

Pour épater la galerie et obtenir de très grands fruits (je ne l'ai pas précisé, mais le potiron est un fruit), on peut recouvrir de terre la tige avant chaque fruit (ne pas garder plus de 2 fruits par tige). Celle-ci émettra des racines adventices (en plus, si vous préférez) et le potiron pourra avoir plus de nourriture. 

Il sera intéressant de poser une tuile plate ou une pierre, ou encore une belle couche de paille sous le potiron pour lui éviter de pourrir. 

Il est à maturité en septembre octobre, quand le pédoncule se détache tout seul de la tige. 


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Rédacteur
Isabelle JAMIN