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Aujourd'hui la question de la nutrition. La nutrition est présente au sein d'obe selon deux axes : la cuisine et la naturopathie. Sujet vaste qui fait l'objet de 2 articles, rédigés en collaboration avec Isabelle, une de nos naturopathes.


Au sommaire :

Bonjour à toutes et tous, 

« Nous sommes ce que nous mangeons » ou encore « Dis moi ce que tu manges, et je te dirai qui tu es », voilà deux phrases que nous pouvons entendre autour de nous. Elle place l'alimentation au centre de notre identité, qu'en est-il ? 

En fait, nous allons considérer deux aspects : les aspects strictement nutritionnels, liés aux aliments et à leur assimilation au cours de la digestion, et la représentation culturelle de l'alimentation. Ce premier article est dédié à la représentation culturelle. 

Le contexte évolutif de l'alimentation

L'alimentation est un besoin physiologique primaire. Et pour se nourrir, tout organisme vivant est pourvu d'un système digestif lui permettant l'assimilation d'éléments issus des aliments. Ceux-ci, les nutriments, participent à la production d’énergie et permettent la vie ainsi que le développement de l'organisme. Il est intéressant de noter que des études ont démontré que dans l'évolution de l'espèce humaine, la consommation d'aliments cuits a facilité l’absorption des nutriments et favorisé le développement du cerveau et des fonctions cognitives associées. 

Alimentation et culture 

De nos jours, ce qui perçu comme comestible n'a pas nécessairement de bons composants pour l'organisme, soit parce que l'intérêt nutritionnel est faible (ex.: un biscuit), soit parce que les apports nutritionnels sont excessifs par rapport aux besoins (ex.: une tartiflette). Et si c'est vrai dans une grande partie du monde, cela n'a pas toujours été le cas. Les hommes, jusqu'au développement industriel de l'agriculture, connaissait les aliments, même s'ils n'avaient pas toujours accès tout au long de l'année à une ration alimentaire qui leur correspondait (le jeûne lors de Carême tombe au moment où il y le moins à manger ! ). 

Par ailleurs, ce qui est comestible pour l'organisme n'est pas forcément perçu comme consommable par la personne, en fonction de sa culture. C'est le cas par exemple des insectes., mais on peut aussi évoquer la consommation d'escargots ou de grenouilles en France ou du balut en Indonésie.  C'est ce qu'on peut appeler des singularités culturelles. 

Les pratiques alimentaires 

La manière dont nous nous nourrissons est un élément participant à notre identité en tant qu'organisme ; en témoigne le développement des pratiques autour de l'alimentation : végétalisme et véganisme, végétarisme, crudivorisme, macrobiotique, régime paléo… 

L'espèce humaine est la seule espère que je connaisse ayant la capacité de modifier son régime alimentaire au nom de croyances (religieuses ou non), de représentations culturelles ou d'idéaux ! 

L'abondance des produits consommables et leur facilité d'accès ont participé à ce développement. Il ne s'agit plus de chasse ou de cueillette comme à l'époque de nos ancêtres, le développement des engrais et des machines industrielles ayant permis de pallier aux famines au sein des pays dit « développés ». L'offre alimentaire dans ces pays est suffisamment variée pour permettre à l'humain de dépasser la notion de satiété au profit de la notion d’appétence. Biais qui est renforcé par les industries agro-alimentaires. Mais aussi grâce à des héritages culturels, par exemple la bedaine, qui était symbole de luxe et de richesse à l'époque de la bourgeoisie et du prolétariat.

Malheureusement, nous pouvons également constater toute une variété de pathologies issues de ce rapport à l'alimentation : obésité morbide, diabète, anorexie, boulimie, …. 

Ainsi, on peut conclure que la manière dont une personne s'alimente est en lien avec son environnement, son histoire de vie et sa culture, et qu'elle participe à son identité. 

La nutrition et obe

La question de la nutrition apparaît pour nous, à obe, comme un des aspects pouvant participer au développement d'un mieux-être, d'un bien-être. D'une part puisqu'il peut être support de déséquilibres internes de l'organisme voir de maladies. D'autre part, développer la compétence de tout un chacun à connaître et à répondre à ses besoins physiologiques participe à un meilleur état de santé d'un point de vue de la prévention santé

Je précise ici, qu'obe, ses intervenants et ses pratiques, ne sauraient se substituer à un parcours de soin dans le cadre d'une pathologie liée à l'alimentation.

Je vous remercie pour votre attention et je vous souhaite une belle semaine.  

Lien vers article source : https://obe.jamest.fr/recettes.html


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Rédacteur
Lucas DOLLINGER