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Parmi la grande variété de courges, il en est une qui fait rêver les jardiniers par sa taille et sa productivité, et les enfants pour sa facilité à servir de décoration "effrayante" à Halloween, j'ai nommé le potiron.


Son nom français, datant du 16° siècle, est issu du grec “pépôn” qui signifie “cuit au soleil, mûr”, puis du latin “pepo” qui désigne la pastèque. Les courges proviennent toutes de pays d’Amérique du Sud ou Centrale, mais celle qui nous intéresse se localise plus précisément dans le triangle formé par l’Argentine, le Chili et la Bolivie.

Il semblerait que les premières cultures datent de 12000 ans dans l’Amérique Précolombienne. Le potiron, ainsi que ses graines, tenaient une place importante dans l’alimentation d’alors, et pour de nombreuses tribus indiennes, sa fleur était sacrée et faisait l’objet d’un véritable culte.

Les Européens doivent la connaissance du potiron (et autres courges) à Christophe Colomb (encore et toujours lui..) qui le découvrit en 1492. Les portugais ramenèrent le gros fruit qui fut cultivé dans les jardins du monde entier, d’abord comme plante ornementale puis comme légume. Il sera décrit comme un «énorme melon» par les premiers explorateurs, et figurera dès 1550 dans les livres de botanique.

En France, c’est le Roi Soleil qui fit cultiver les potirons dont il raffolait (comme beaucoup de légumes que nous consommons aujourd’hui). Des jardins royaux, il gagna la noblesse puis la population entière, tant il est facile et robuste.

Le potiron est très populaire en Amérique du Nord, notamment à l’occasion de Thanksgiving. Cette fête nationale rend hommage aux Indiens qui vinrent en aide aux pèlerins britanniques au début du 17°siècle. En effet, les Iroquois enseignèrent la culture du maïs et du potiron aux survivants d’une longue traversée à bord du Mayflower. Depuis, il est un ingrédient incontournable du grand repas de Thanksgiving.

Indispensable également durant la fête d’’Halloween, les potirons sont sculptés et transformés en Jack-o’-lantern, célèbre personnage de conte.

Autrefois (au 18° siècle) en Pologne il servait d’amorce aux poissons d’étang. Peu coûteux, facile à produire, il permettait de les nourrir et de les appâter.

Et il y a bien évidemment le potiron de Cendrillon qui se transforme en carrosse, même si le temps à modifier la citrouille en potiron.


Source·s :

amandebasilic.com - Accès à l'article source
www.lanutrition.fr - Accès à l'article source


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Rédacteur
Isabelle JAMIN