Bien que redoutable par ses piquants, le murier fait partie des plantes sauvages intéressantes pour notre santé.
Parlons déjà des fruits. Au-delà de l’aspect gourmandise (je vous renvoie à la recette de Raphaël la semaine prochaine pour cela), il est à noter que s’ils sont riches en vitamines et en minéraux, c’est la couleur noire qui va davantage nous intéresser. Elle est due à des pigments appelés anthocyanes. Ces derniers ont des propriétés protectrices du système cardiovasculaire, en particulier en s’opposant au dépôt de plaque d’athérome et à la formation de caillots. Et des artères en bonne santé, c’est bon pour diminuer les problématiques de tension artérielle.
Allons voir à présent du côté des feuilles. Elles contiennent beaucoup de tannins, dont la propriété essentielle est l’astringence, capacité à resserrer les tissus boursouflés et suintants. Des exemples ? Les gencives rouges, enflées, sensibles, qui saignent facilement, l’angine (attention, il est nécessaire de vérifier auprès d’un médecin s’il s’agit d’une angine bactérienne ou virale (les plus courantes)), plus bas, les inflammations de l’estomac ou des intestins. Les décoctions de feuilles de ronce, le plus souvent associées à d’autres plantes, vont calmer l’inflammation, et donc derrière les douleurs liées à celle-ci.
Les feuilles contiennent aussi une autre famille de tannins, qui eux, sont des toniques du système veineux : bon pour les problèmes de jambes lourdes, d’hémorroïdes, de varices.
D’autres constituants de la feuille de mure vont lui permettre de lutter contre la glycémie (quantité de sucre dans le sang) trop élevée, en lien évidemment avec les modifications alimentaires adaptées.
Une belle plante santé vraiment, qu’on associera le plus souvent avec d’autres pour maximiser les effets souhaités.
Comme toujours, prendre le conseil d’un professionnel des plantes est prudent, pour éviter des effets non recherchés ou plus simplement, pour atteindre l’objectif souhaité.
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