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La myrtille fait partie de ces petites baies aussi bonnes à la dégustation qu'excellentes à la santé ! Petit tour d'horizon sur les bienfaits de la myrtille.


Au sommaire :

 La myrtille était utilisée dans la pharmacopée traditionnelle pour lutter contre les diarrhées (on confectionnait une décoction de myrtilles en faisant bouillir pendant 5 minutes une poignée de baies dans une tasse d'eau, avant de les écraser). 

Aujourd'hui, que connaissons-nous des vertus de la myrtille ? 

Comme toujours, les bienfaits d'un aliment sont à chercher du côté de sa composition chimique. La myrtille est un fruit, elle est donc majoritairement composée d'eau. Elle est peu sucrée, et de ce fait, on peut la consommer en belle quantité sans risquer d'exagérer sa consommation de sucre. 

Vitamines et minéraux

C'est une baie riche en vitamines diversifiées, dont la vitamine E,  différentes vitamines du groupe B et de petites quantités de provitamine A.

Dans la myrtille, la vitamine C atteint en moyenne 10 mg aux 100 g, ce qui est une valeur appréciable ; là où il y a un intérêt par rapport à d'autres fruits riches en vitamine C, c'est que la myrtille contient aussi beaucoup de  substances flavonoïdes spécifiques, les catéchines (des tanins qui lui donnent son astringence) et les biflavanes qui potentialisent l'effet de la vitamine C. Ils ont une action anti-oxydante, et leur présence est nécessaire pour que la vitamine C puisse jouer son rôle antiscorbutique. Par ailleurs, ils jouent un rôle de protection vis-à-vis des petits vaisseaux sanguins, les capillaires, et en s'opposant à l'agrégation plaquettaire, ils favorisent une bonne fluidité du sang.

Donc un rôle clé pour la circulation sanguine

Côté minéraux, si ses minéraux ne dépassent pas 0,3 %, ils sont très variés :  potassium (comme pour l'ensemble des végétaux frais), de petites quantités de magnésium, de calcium, ainsi que du fer, du zinc, et différents autres oligo-éléments.

Fibres

Comme les autres fruits et légumes, la myrtille contient des fibres, en belle quantité proportionnellement à sa petite taille, fibres essentiellement insolubles (70 %), mais bien tolérées par les intestins pour lesquels elles ont une action régulatrice.

Riche en antioxydants

Vous l'aurez remarqué, la myrtille est d'une belle couleurs bleue violet foncé, due à des pigments de la famille des flavonoïdes : ce sont les anthocyanes, des pigments de couleur rouge-violet très abondants dans ce fruit. Parmi eux, on a identifié la cyanidine (le pigment des pensées bleues ou violettes), la delphinidine (présente également dans certaines variétés de cerises) et la malvidine (qui donne aussi sa couleur à la fleur de mauve).

Grâce à leur richesse en anthocyanines, les myrtilles vont freiner l’absorption des sucres après les repas ce qui contribue à une meilleure régulation de la glycémie.

D'autres vertus liées aux anti-oxydants de la myrtille

Les polyphénols contenus dans les myrtilles permettraient de réduire la quantité des lipides dans les cellules graisseuses (adipocytes) en favorisant leur dégradation.

Les flavonoïdes des myrtilles améliorent la communication cellulaire du cerveau et stimulent la régénération des neurones. Tous ces effets permettraient de lutter contre le déclin mental, d'améliorer la mémoire et les apprentissages.

Un effet « anti-cancer »

Les antioxydants de la myrtille inhibent expérimentalement la prolifération et la formation des cellules cancéreuses. 

Elle améliore la vision ?

Quelques études suggèrent que la consommation de myrtilles limite l’inflammation de la rétine, ce qui n'en fait pas pour autant la reine de la vision !

Une aide pour la protection des muscles 

Lors d’activité physique modérée ou intense, le muscle est endommagé par des microlésions. Les myrtilles, grâces à leur richesse en polyphénols, protégeraient les cellules musculaires du stress oxydatif. 

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Une molécule spécifique et précieuse : le ptérostilbène

C'est une molécule présente dans la myrtille et dans le raisin. 

Des chercheurs ont montré que le resvératrol et le ptérostilbène fonctionnent en synergie avec la vitamine D, cette si précieuse vitamine impliquée dans la santé osseuse comme dans le bon fonctionnement du système immunitaire.  

Le ptérostilbène a aussi été étudié pour ses bénéfices vis-à-vis de la santé cardiovasculaire et la fonction cognitive. Il 

pourrait également réduire le risque d’asthme. Les chercheurs de l’Université Médicale Kaohsiung, à Taïwan, ont montré que ce composé pouvait contrer l’effet du benzopyrène, un composé nocif favorisant le développement de l’asthme.Le benzopyrène appartient à la famille des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Il est classé dans les polluants et a des effets mutagènes et cancérigènes. On le retrouve notamment dans la fumée de cigarette et les gaz d’échappement.  Il se forme également dans certains aliments cuits à haute température (pain ou viande grillée par exemple).


Source·s :

www.lanutrition.fr - Accès à l'article source


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Rédacteur
Isabelle JAMIN