Les articles de Raphaël vous ont décrit comment, à partir d’une prune de prunier d’Ente, on obtenait le pruneau, desséché, mais pas trop ! Au-delà de son goût, le pruneau rend bien des services pour qui veut prendre soin de sa santé, et tout particulièrement dans 2 domaines : le transit intestinal et la ménopause.
Au sommaire :
Transit intestinal
La santé intestinale est complexe. Elle tient compte de ce qu’on appelle l’écosystème intestinal qui comprend la muqueuse au travers de laquelle vont être assimilés les nutriments issus de la digestion des aliments, le microbiote (ensemble de bactéries dont le nombre est 10 fois supérieur au nombre des cellules du corps) et le système immunitaire. Et équilibre est garant d’une bonne défense face aux microbes, d’une bonne tolérance des aliments (l’inverse se traduit par des intolérances alimentaires appelées aussi hypersensibilités et parfois, le plus souvent à tort, allergies), d’une bonne digestion et assimilation des aliments pour que tous nos organes soient bien nourris.
L’équilibre de cet écosystème c’est aussi un transit de qualité (amis de la poésie bonjour !) : 1 à 3 fois par jour, d’une bonne densité, couleur marron, qui coule et n’a pas trop d’odeur. Plus souvent et plus ou moins liquide, on va vers la diarrhée, moins d’une fois par jour et c’est tendance à la constipation.
Et c’est là qu’intervient notre ami le pruneau. En cas de constipation (plutôt des constipations légères ou occasionnelles), quelques pruneaux plongés la veille dans un verre d’eau et dégustés le matin et le tour est joué (le plus souvent) ! En effet, les pruneaux gorgés d’eau forment une pulpe mucilagineuse riche en fibres qui favorise un effet «balai» et pousse les déchets vers la sortie.
Attention toutefois, si vous souffrez d’une constipation chronique, source et signe de bien des troubles fonctionnels, il vaut mieux régler cela rapidement, à l’aide d’un praticien de santé naturopathe par exemple.
Pruneaux et ménopause
Il s’agit plus particulièrement d’un facteur bien souvent associé à la ménopause dont je vais parler maintenant : celui de l’ostéoporose.
Des chercheurs du programme de physiologie intégrative et biomédicale des départements des sciences nutritionnelles de l'université d'État de Pennsylvanie ont mené une étude sur des femmes ménopausées dont certaines mangeaient des pruneaux et d’autres non. Les groupes de consommatrices de pruneaux ont vu leurs marqueurs inflammatoires diminuer significativement. Pour Janhavi Damani, auteure principale de l’étude, ces résultats suggèrent que la consommation de six à douze pruneaux par jour « peut réduire les médiateurs pro-inflammatoires qui peuvent contribuer à la perte osseuse chez les femmes ménopausées ».
Cette propriété des pruneaux est liée à leur teneur en polyphénols, antioxydants qui luttent contre le stress oxydatif dans certaines cellules osseuses.
Allier gourmandise et santé, en voilà une bonne nouvelle !
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